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Sous l’Ancien régime, le “noble jeu de l’arc” était essentiellement pratiqué dans les villes par des nobles et notables, reçus au sein des “compagnies des chevaliers du noble jeu de l’arc”. Davantage présentes pour l’amusement de ses membres que pour la défense des remparts des villes, ces compagnies n’étaient autres que des sociétés privilégiées de la milice bourgeoise, souvent contestées.

Après la révolution de 1789, toutes les compagnies d’arcs et les confréries de Saint-Sébastien furent dissoutes. Les archers furent intégrés à la Garde Nationale. Une fois les troubles révolutionnaires disparus, d’anciens archers reformèrent la chevalerie de l’arc et refondèrent des compagnies d’arc, en abandonnant toute fonction militaire ou de police au sein des villes.

Regroupées selon un critère étroitement régional, aux appellations variées suivant les localités, les “rondes” et “familles” étaient principalement formées en vue d’organiser des concours festifs régionaux et nationaux : les “Bouquets” des rondes et familles, ainsi que les “Bouquets provinciaux”, fêtes annuelles des archers de France héritières des populaires “Prix généraux” d’Ancien Régime.

Lors de la préparation des Jeux Olympiques organisés à l’occasion de l’exposition universelle de Paris en 1900, Monsieur Octave Jay (capitaine de la compagnie de Saint-Pierre-Montmartre) et plusieurs autres capitaines de la Seine, de la Seine et Oise, de la Seine et Marne et de l’Oise, réunirent une assemblée plénière de la Chevalerie qui se tint le 9 avril 1899 en la mairie du Xème arrondissement.

Cette assemblée adopta les statuts et règlements d’une Fédération des Compagnie d’Arc de l’Ile de France, sous la Présidence de M. Octave Jay. En 1911, ce titre fut changé en celui des Fédérations des Compagnies d’Arc de France, société affiliée à l’Union des Sociétés de tir de France et agréée par le ministère de la Guerre le 31 décembre 1920.

Elle prit définitivement son autonomie et le nom de Fédération Française de Tir à l’Arc en 1928.

En 1931, la FFTA et six autres fédérations d’autres pays (Etats-Unis, Grande Bretagne, Hongrie, Italie, Pologne et Tchécoslovaquie) créent la Fédération Internationale de Tir à l’Arc (FITA, aujourd’hui World Archery) pour donner une structure internationale cohérente en vue de réintégrer les Jeux Olympiques.

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